La nage en eaux vives:
Sensation de jouvence, les plaisirs de l’eau vive passent par là; muni d’une combinaison, d’un gilet, d’un casque et d’un flotteur; chaussez les palmes, et « au bain »!
Origine : les Assyriens y avaient pensé pour traverser les cours d’eau avec des vessies de chèvres et palmes de membranes, mais dans sa version modernisée, l’eau vous paraîtra moins fraîche!
Sous notre ère, inspirée par la descente en radeau, quelques passionnés descendaient les cours d’eau sur des chambres à air, permettant de se protéger des dangers de la rivière tout en gardant le contact avec elle. Le premier véritable exploit de nage en eaux vives est certainement la descente hivernale avec un gros volume d’eau de la Frazer au Canada, effectué par Louis Lourmais à la fin des années 60. Les premières images proviennent d’un film appelé les « coulisses de l’exploit » de l’O.R.T.F. en 1964, montrant la descente du Tarn; de là naît l’activité vers 1970. En 1978, Claude PUCH, responsable du club de plongée du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées de Paris (L.C.P.C), a inventé l’HYDROSPEED (médaille d’argent au Salon de l’Invention à Genève de 1980; 1981 médaille du Ministère de la Jeunesse et des Sports, et 1er décembre 1981 brevet US N°4302860). Le brevet a été exploité par la société MERITOR créée par un groupe de copains/nageurs du club de plongée. Elle se structure rapidement autour de quelques points tel que la sécurité, le tourisme et la compétition, qui conduisent la jeune fédération à entrer vers 1990 aux côtés du canoë et kayak dans la Fédération française de canoë-kayak (FFCK).
Aujourd’hui l’activité est partagée entre les fédérations, mais gérée par la Fédération française d’études et de sports sous-marins (FFESSM).
La nage en eaux vives est appelée de l’acronyme NEV.